Les nouvelles technologies et leurs progrès en matière de performance créent de nouveaux défis – et les entreprises doivent y faire face. Aussi, face à un paysage mondial en constante évolution, les organisations peuvent se sentir désorientées et en proie à des incertitudes. Vous-même connaissez bien cette situation ? Voici quatre conseils essentiels pour vous aider à devenir plus résilient et faire face plus facilement aux défis à venir.
Un monde en mutation, des technologies qui font leur apparition
Le monde subit des changements profonds à un rythme exponentiel – ces changements sont imprévisibles et personne ne peut affirmer s’ils conduiront à une situation plus positive ou plus difficile. Et ces évolutions ne se limitent pas à un seul secteur : elles les balayent tous, de l’informatique à la finance en passant par l’éducation ou même le mode de vie. N’oublions pas, par ailleurs, que la pandémie de COVID-19 fait encore ressentir ses effets et que, en l’espace de trois ans, le fonctionnement des entreprises a changé du tout au tout. Si l’on considère le paysage informatique, nous avons notamment assisté à la mise en œuvre de l’Intelligence Artificielle et de l’Internet des Objets (IoT) – des petites révolutions en soi. La technologie progresse chaque jour et il est devenu essentiel de la maîtriser. Que dire du domaine SAP en particulier ? Nous savons tous que de nombreuses entreprises internationales l’utilisent pour gérer leurs opérations commerciales et en tirent des bénéfices depuis de nombreuses années. Dans le cadre de leur transition vers des modèles d’entreprises davantage axés sur le numérique, nombre d’entre elles migrent vers le tout dernier ERP, SAP S/4 HANA, afin d’assurer la pérennité de leurs opérations et d’accroître leur efficacité.
L’utilisation de la bonne technologie n’est qu’un des moyens de rester compétitif dans l’environnement économique difficile actuel. Qui aurait cru que nous aurions à nous remettre d’une pandémie et à faire face à l’incertitude de la chaîne d’approvisionnement, à une pénurie de main-d’œuvre qualifiée, à une guerre et à un conflit politique permanent, le tout en moins de dix ans ?
Cela implique que les entreprises doivent également réfléchir à la manière dont elles peuvent devenir plus résilientes, se réinventer et se remettre des défis et des chocs commerciaux à venir. Voici quelques-unes des meilleures pratiques pour rester résilient en période d’incertitude, tout en s’assurant de relever les défis avec le sourire, que votre entreprise s’appuie sur un système ERP tel que SAP S/4HANA ou un autre système. Lire la suite !
1. Comprendre comment utiliser les données plus efficacement
Les données sont le moteur d’une bonne prise de décision, mais combien d’entreprises ont accès à des données exactes ? Et combien d’entreprises ont trop de données, ce qui a pour conséquence de les ralentir ? Les données anciennes contenues dans leurs systèmes compromettent les performances de ces derniers et peuvent également constituer un risque en matière de sécurité ou de conformité. L’un des meilleurs moyens de maintenir un accès facile aux données dans SAP et d’éviter d’être submergé par les données existantes est de les gérer de manière active, grâce à la gestion du cycle de vie de l’information SAP.
Lors de la mise en œuvre de SAP Information Lifecycle Management, l’attention doit se porter sur la gestion des données dans quatre domaines. Il s’agit premièrement d’automatiser l’archivage des données. Deuxièmement, l’intérêt est de produire des résultats standard à des fins d’audit et de fiscalité. Troisièmement, on souhaite s’assurer que les données respectent les exigences légales en matière de protection de la vie privée. Enfin, n’oublions pas la gestion des données issues du décommissionnement des systèmes existants.
Il est extrêmement important pour les organisations de relever ces défis en matière de données, car il est impossible de résoudre les problèmes commerciaux lorsqu’ils sont entravés par des systèmes lents, des problèmes fiscaux et de confidentialité des données, ainsi que par la dette technique.
2. Attirer et retenir le bon type de leaders technologiques
Le rôle du directeur de la technologie – le CTO – peut varier considérablement. Certaines entreprises demandent à leur directeur technique d’être relativement actif. Dans tous les cas cependant, il s’agit d’une fonction hautement stratégique. Alors que dans le passé, le rôle de directeur technique était principalement un rôle de back-office, il est aujourd’hui à l’avant-garde des changements organisationnels. Il faut donc disposer de compétences diverses pour élaborer des feuilles de route business et diriger les équipes techniques afin d’aligner l’innovation technologique sur la vision plus large de l’entreprise. Les directeurs techniques doivent superviser l’innovation numérique tout en veillant à ce que les opérations existantes fonctionnent efficacement pour tous les utilisateurs – internes et externes. Un rôle aussi central pour le succès d’une entreprise que celui du directeur financier et du directeur de l’exploitation ! Le directeur technique a pour mission d’identifier les nouvelles technologies innovantes et de valoriser leur adoption au sein de l’entreprise. Il doit combiner une bonne compréhension de la manière dont les solutions de transformation telles que SAP S/4 HANA peuvent apporter une valeur ajoutée, avec la vision de ce qui est nécessaire pour appliquer la technologie en vue d’une différenciation concurrentielle future. Par ailleurs, les directeurs techniques doivent également savoir comment les solutions de gestion automatisée des données peuvent être appliquées pour améliorer l’utilisation des ressources.
Comprendre l’importance d’une bonne gestion des données et les avantages potentiels de l’automatisation des activités de routine liées à la conformité, comme la génération de rapports fiscaux, y compris SAF-T et DART, à partir de SAP, peut permettre d’économiser des ressources informatiques sur des activités banales. Plutôt que de mobiliser l’équipe informatique sur la compilation de ces rapports compliqués, elle pourrait apporter de la valeur ajoutée sur d’autres points importants pour l’entreprise, en laissant la génération de rapports à des outils automatisés.
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3. Diriger une organisation résiliente, capable de s’adapter à des chocs imprévus
Une étude publiée dans le Technovation Journal a montré que le fait de se concentrer sur les moyens de devenir plus innovant pendant une crise peut aider une organisation à être moins sensible aux répliques. Une crise est l’occasion rêvée de modifier ou de changer les paramètres stratégiques et opérationnels d’une entreprise et de la faire ressortir plus forte des périodes difficiles.
Les entreprises innovantes ont ainsi les capacités dynamiques nécessaires pour prospérer dans des environnements technologiques en évolution rapide et ont tendance à accorder plus d’attention à leur environnement externe. Les innovations améliorent les chances d’une entreprise et, de manière très intéressante, le fait de s’appuyer sur des sources de connaissances internes augmente davantage les chances d’adaptation que les sources externes (telles que la R&D sous-traitée ou les technologies sous licence/acquises).
La gestion joue également un rôle essentiel dans la récupération suite à une crise et la recherche a montré que les entreprises ayant de meilleures pratiques de gestion sont plus susceptibles de s’adapter avec succès et de prospérer. Le développement de capacités innovantes, notamment en matière de gestion des données et de processus d’archivage, portera ses fruits de multiples façons – en rendant les entreprises plus efficaces, plus rentables et plus innovantes, et en leur permettant de s’adapter avec succès aux crises.
4. Adopter de nouvelles approches de la gestion des risques
La manière dont les organisations abordent et gèrent les risques a une forte incidence sur la sortie de crise. Deux risques présentent un intérêt particulier pour le Groupe TJC : la cybersécurité et la gestion de la réputation. Une gestion rigoureuse des risques de cybersécurité est essentielle pour les applications hébergées sur le cloud et plus particulièrement encore pour les systèmes SAP. Il n’est pas rare d’entendre parler d’organisations victimes d’une faille de sécurité ayant permis à des pirates informatiques d’accéder à des données personnelles. Cela cache souvent toute une série d’attaques menées pendant des mois, sans être détectées. Ce sont souvent les données anciennes qui sont visées, peut-être parce qu’elles ne sont pas scannées – puisqu’elles ne sont plus utilisées. Ces bases de données sont souvent beaucoup plus faciles à pirater et pourtant les mêmes sanctions s’appliquent.
Comme le rapporte le magazine CSO, DNA Diagnostics Centre, une société américaine spécialisée dans les tests ADN, a été condamnée à une amende de 400 000 dollars pour une violation de données survenue en 2021, qui a concerné 2,1 millions de personnes à travers le pays. Pendant une longue période, des pirates informatiques ont volé des données personnelles localisées dans d’anciennes bases de données oubliées et l’entreprise n’était même pas consciente que ces données existaient encore. La sécurité n’est pas le seul point de vigilance concernant les risques : les réglementations relatives à la confidentialité des données comme le RGPD sont tout aussi importantes. Si une organisation est condamnée à une amende pour avoir enfreint le RGPD ou les lois sur la protection de la vie privée, sa réputation peut être gravement entachée et il lui faudra des années pour retrouver son niveau de confiance antérieur.
Surmonter les risques commerciaux est un défi permanent pour n’importe quelle structure et c’est l’une des principales raisons pour lesquelles le Groupe TJC s’efforce d’obtenir la certification ISO 27001. La norme ISO 27001 est une certification internationalement reconnue qui démontre l’engagement d’une organisation en faveur de l’amélioration continue, du développement et de la protection des actifs informationnels et des données sensibles par la mise en œuvre d’évaluations des risques, de politiques et de contrôles appropriés. Cette philosophie est au cœur de notre propre vision de l’entreprise et de la gamme de services d’archivage et de gestion des données que nous offrons à nos clients.
Ainsi, pour s’assurer qu’il n’y a pas de failles de sécurité dans les systèmes existants, leur décommissionnement est la solution la plus logique. Nous avons développé notre propre application de déclassement basée sur le cloud – ELSA, pour aider les entreprises à retirer leurs systèmes SAP et non-SAP obsolètes.
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Principaux enseignements
Comme nous l’avons déjà mentionné, l’évolution rapide, en particulier dans le secteur des technologies de l’information, est vouée à modifier de nombreux aspects d’une entreprise – sur le plan opérationnel, sur le plan de la sécurité et sur bien d’autres plans. Il est important de se tenir au courant de ces changements, mais nous savons que cela peut être intimidant. Grâce à ces conseils concernant les entreprises qui utilisent des systèmes ou des technologies ERP, assurez-vous que votre entreprise reste résiliente pendant les périodes d’incertitude ou de difficulté. Et si vous souhaitez apprendre comment maintenir vos données ou faire décommissionner vos systèmes obsolètes, nous sommes là pour vous aider. Prenez contact avec nous!